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Violet Cold et l'originalité, ce sont deux entités indissociables. Anomie — le nom est si bien choisi ! — bouscule les codes. Il bouscule les codes du black metal : d'une tragique mélancolie, certes, mais une ouverture poétique grâce aux instruments traditionnels ("Anomie" et "Violet Girl"). Mais il bouscule aussi les codes sociaux : les femmes sont à l'honneur. Si Violet Cold est au chant, ce sont les femmes qui assurent la narration et donc la structure de l'album. Le résultat est touchant. Jordan Vauvert
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La rancœur d'un bouquet de fleurs. C'est avec Nostalgia que s'achève la trilogie Sommermorgen. Les oiseaux sont partis, les enfants ont fini de jouer : c'est un violon tragique dans "Sommermorgen" qui annonce la direction de cet opus. Nostalgia se situe dans une ambiance bien plus blackgaze que ses prédécesseurs (surtout sur "Lebensmüde"). La beauté de cet album, c'est qu'il n'invite pas à se morfondre dans la tristesse pour autant. Pas de retour en arrière parce que la vie continue. Magistral. Jordan Vauvert
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Le bonheur d'un bouquet de fleurs. Si Innocence s'ouvrait avec le chant des oiseaux, ce sont les cris d'enfants en train de jouer qui introduisent Joy, deuxième partie de Sommermorgen. L'euphorie est sûrement le sentiment qui marque le plus cet album, ne serait-ce qu'avec "Kopfkino" qui ouvre cet opus de manière très énergique. Pour mettre en relief cet optimisme, Violet Cold détourne même certains genres avec par exemple la synthwave qui permet une certaine relaxation dans "Love Performance". Jordan Vauvert
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La fraîcheur d'un bouquet de fleurs. Innocence, la première partie de la trilogie entièrement instrumentale Sommermorgen, le matin d'été, témoigne de tout le talent de Violet Cold. Le groupe y utilise toutes les cordes à son arc pour créer une œuvre pleine d'espoir et dans laquelle les possibles deviennent réalisables : solo de piano dans "Perception", ambiances célestes dans "Life in Moments" et j'en passe... Le début de grandes pérégrinations entre douceur et mélancolie. Jordan Vauvert